Face aux statues
Chaque semaine, Entre-Temps accompagne la diffusion du dernier numéro de « Faire l'histoire », le nouveau magazine d'Arte qui raconte l'histoire à partir des objets. L'historien·ne présent·e à l'écran exhume un article, des images, une vidéo pour prolonger l'épisode, plus loin, ou ailleurs. Pour prolonger son histoire des tyrannicides, Vincent Azoulay nous invite, sur Entre-Temps, à nous plonger dans la lecture du roman "Les Jardins statuaires" de Jacques Abeille.
L’histoire de la démocratie athénienne repose sur un paysage monumental pour l’essentiel disparu. C’est le cas des statues des « tyrannicides » Harmodios et Aristogiton, situées au cœur de l’agora de la cité d’Athènes et qui ont formé le « lieu de mémoire » de la victoire de la démocratie sur la tyrannie au Ve siècle avant notre ère. Les tyrannicides sont devenus un motif iconographique décliné sur les vases grecs, inspirant de nombreuses copies. Vincent Azoulay, historien de la Grèce antique, raconte comment ce motif a traversé les siècles, jusqu’à inspirer le réalisme socialiste de l’Union soviétique.
Pour prolonger son histoire des tyrannicides, sur Entre-Temps, il nous invite à nous plonger dans la lecture des Jardins statuaires de Jacques Abeille, roman de 1982 réédité aux éditions Attila en 2010 puis aux éditions Le Tripode en 2016, comme premier volet du Cycle des contrées.