Exhumer

De l'histoire de l'amphore à son expérimentation

Chaque semaine, Entre-Temps accompagne la diffusion du dernier numéro de « Faire l'histoire », le nouveau magazine d'Arte qui raconte l'histoire à partir des objets. L'historien·ne présent·e à l'écran exhume un article, des images, une vidéo pour prolonger l'épisode, plus loin, ou ailleurs. Pour prolonger son histoire de l'amphore, l'historienne Sarah Rey propose de se plonger dans celle du site d'archéologie expérimentale d'Amphoralis, près de Narbonne.

Les amphores romaines, dont les débris peuplent nos musées archéologiques, racontent l’histoire d’un commerce transméditerranéen antique à grande échelle. Leurs formes, standardisées, témoignent de la manière dont ce commerce est déjà structuré par de grandes compagnies maritimes.

Pour comprendre les techniques de production de ces amphores (le temps de cuisson, la méthode de tournage, le rythme de production), il est aujourd’hui possible d’avoir recourt à l’archéologie expérimentale. C’est le cas sur le site d’Amphoralis, situé à Sallèles-d’Aude, à une douzaine de kilomètres au nord de la capitale antique Narbo Martius, l’actuelle Narbonne. C’est un ancien atelier de production d’amphores gauloises, mis à jour en 1976 et qui, depuis 2010, est un centre d’expérimentation archéologique mais également un lieu de découvertes et d’animations pour le public.

Ce petit film, proposé par l’historienne Sarah Rey, revient sur son histoire.

Découvrir aussi « Pourquoi faire l’histoire de l’amphore ? », l’entretien donné par Sarah Rey au magazine L’Histoire.

Publié le 23 novembre 2021
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