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Cette semaine sur Entre-Temps
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Un problème de type grec

Par Mathieu Larnaudie

"Au nom des réalisations d’il y a 2500 ans, peut-on dédouaner un peuple du présent ? Et ce peuple, hérite-t-il automatiquement des dettes de ses aînés, jusqu’à ce que gloire ou banqueroute s’ensuive ? Sous quel prétexte ? À cause de quelle appartenance ?" Cinq écrivains, cinq variations sur la dette et les liens par lesquels elle nous lie, ou qu'elle nous conduit à lier entre nous, à travers le temps : s'inscrivant dans le programme sur le "paradigme fiduciaire" (Institut Universitaire de France) dont Entre-Temps se fait ici l'écho, ces textes ont été lus à la Maison de la poésie dans le cadre des rencontres organisées par Emmanuel Bouju, Vincent Message et Mazarine Pingeot. D'autres textes suivront, qui prolongeront en création la réflexion [académique] sur l'équilibre ou le déséquilibre contemporain et historique entre crédits et dettes.
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Qui paie ses dettes...

Par Thomas Clerc

"Le mot surendettement date de 1985, tant il est vrai que le libéralisme doit beaucoup de choses au mitterrandisme" Cinq écrivains, cinq variations sur la dette et les liens par lesquels elle nous lie, ou qu'elle nous conduit à lier entre nous, à travers le temps : s'inscrivant dans le programme sur le "paradigme fiduciaire" (Institut Universitaire de France) dont Entre-Temps se fait ici l'écho, ces textes ont été lus à la Maison de la poésie dans le cadre des rencontres organisées par Emmanuel Bouju, Vincent Message et Mazarine Pingeot. D'autres textes suivront, qui prolongeront en création la réflexion [académique] sur l'équilibre ou le déséquilibre contemporain et historique entre crédits et dettes.
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À lire ou relire sur Entre-Temps
until debt tear us apart - copie

À quoi peut-on accorder crédit ? Quelques remarques sur la littérature et l’histoire

Par Emmanuel Bouju

Que peut la littérature européenne dans un triple contexte de crise fiduciaire : crise de la parole politique comme promesse d’exercice du bien public ; crise de l’économie sociale associée à la régulation néolibérale des dettes publiques et de la valeur des monnaies ; crise des solidarités et des institutions démocratiques menacées tant par la résurgence des nationalismes que par les extrémismes de la foi ? On essaiera, au croisement des disciplines et avec l’aide des écrivains eux-mêmes, de poser, à partir d’exemples précis, ce type de questions. On éprouvera l’hypothèse d’un glissement du « paradigme indiciaire » évoqué autrefois par Carlo Ginzburg vers celle d’un « paradigme fiduciaire ». On examinera la question des liens entre dette et récit. Le texte qui suit est une première entrée, dans ce projet de publication qui associe Entre-temps et le programme de l’Institut Universitaire de France intitulé « Littérature à crédit ».
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