Une vie jovinienne (1) - Du quartier Saint-André à celui de la Madeleine
Madeleine Séguin vit à Joigny depuis 40 ans. Elle s’y est installée alors que ses fils quittaient l’Auvergne natale pour rejoindre Paris. Elle a emménagé dans le quartier Saint-André et continue de vivre dans la maison qui accueille encore, tous les étés, ses enfants et ses petits-enfants. Entre-Temps l’a rencontrée. Elle nous parle de son quartier, de son quotidien et de cette ville de Joigny qui compte, à l'heure actuelle, parmi les communes les plus pauvres de France.
Madeleine Séguin habite au cœur du quartier Saint-André, dans le centre historique de Joigny, où l’on trouve de très jolies et anciennes maisons, certaines datent même du bas Moyen Âge.
À quelques centaines de mètres de là fut construit, entre 1963 et 1973, un ensemble d’immeubles, bordés de rues pavillonnaires, qu’on a rapidement appelé « l’extension Est ». Aujourd’hui, on parle plus volontiers de « la Madeleine » et, depuis 2009, une grande fresque, réalisé par Sylvain Chaix, aka Hetaone, marque l’entrée du quartier et rappelle le toponyme. Le quartier accueille plus de 4000 personnes qui vivent avec 9150 euros de revenu par an.
Début 2016, la Madeleine a intégré la nouvelle géographie prioritaire de la Politique de la ville alors qu’il y a bientôt trente ans, grâce à son centre historique, la ville de Joigny a reçu une autre labellisation, celle de « Ville d’art et d’histoire ». La ville postule cette année pour celui de « Ville et Pays d’art et d’histoire » pour l’ensemble des 19 communes qui composent son territoire.
Madeleine Séguin, qui vit dans le quartier Saint-André, nous raconte son Joigny.