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Qu'est-ce que l'histoire publique ? (I)

C’est un fait : l’histoire publique peine à émerger en France. Cette discipline est pourtant en plein essor dans de nombreux pays du monde, et ses formes variées fédérées par des réseaux très actifs, au premier rang desquelles la Fédération Internationale pour l’Histoire Publique (FIHP). La discipline est pourtant pratiquée en France : certaines initiatives tiennent en vérité d’une histoire publique qui ne dit pas son nom. C’est pourquoi Entre-Temps a proposé à Thomas Cauvin, maître de conférences en histoire publique à l’université du Luxembourg, auteur d’un manuel d’histoire publique et ancien président de la FIHP, de produire une introduction à la discipline et à ses enjeux, dans un article en deux temps. Entre-Temps en publie ici la première partie.

Il y a quelques mois s’est tenue à Berlin le congrès mondial de l’histoire publique (Fig 1). Avec plus de 250 participants venant d’Europe mais aussi des Amériques (Nord et Sud), d’Asie, d’Afrique, ce rassemblement organisé par la Fédération Internationale d’Histoire Publique témoigne de la vitalité et de l’internationalisation de l’histoire publique. De nombreuses sessions traitaient des différentes formes et méthodologies de la communication de l’histoire au grand public, de la place de l’histoire dans l’espace public (notamment au travers des monuments), des rôles des historiens dans l’archivage et les musées, ou encore des usages publics et politiques de l’histoire[1]. Le développement de l’histoire publique est une des formes de la constante redéfinition de la discipline. L’historien français Guillaume Mazeau confirme cette tendance quand il écrit, dans son essai de 2020 chez Anamosa  : « le mot (l’histoire) qui sert à la dire triomphe comme jamais […]. Et cette histoire qui triomphe ne saurait se limiter à l’histoire comme discipline scientifique. Elle la déborde, elle la submerge, elle l’inclut. » Il en conclut : « Il importe, au contraire, maintenant qu’elle surgit partout, de repenser ce qu’elle est »[2]. C’est dans ce contexte que peut se comprendre le développement de l’histoire publique.

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Fig. 1: IFPH Conference, Berlin 2022. Crédit: Malte Grünkorn

Le développement de l’histoire publique

Une histoire « privée » n’ayant que peu de sens, il faut d’abord se demander si l’histoire n’est pas, par définition, publique. Toute production d’histoire possède en effet un public, aussi limité en nombre soit-il. De même, il ne s’agit pas d’opposer des historiens dits « publics » aux historiens « académiques ». Aucun historien n’est complètement enfermé dans sa tour d’ivoire, n’ayant aucune connexion avec le grand public. Il serait de même difficile de définir quand un historien est ou devient un historien public. Deviendrait-on historien public en présentant ses travaux dans un média grand public ? Un passage à la radio ou avoir un blog feraient-il de nous des historiens publics ? La réponse est évidemment plus compliquée. Il semble donc préférable de parler d’histoire publique et non d’historiens publics. Plutôt que d’opposer une histoire publique à une histoire académique, il est plus judicieux de réfléchir aux modalités, aux critères et aux aspects publics de l’histoire. Publier un billet de blog lu par quelques personnes, écrire un article pour ses pairs dans une revue académique et co-produire un documentaire historique pour la télévision ne présentent ni les mêmes approches ni les mêmes critères publics.

Qu’il s’agisse de collections d’histoire nées dans les musées au XIXe siècle, des pratiques d’histoire orale dans les années 1960, ou de la présence d’historiens dans l’espace public, il faut d’emblée reconnaître que certaines pratiques publiques de l’histoire sont très anciennes. Comme le note l’historien André Loez : « on se souvient de la forte implication de grands noms de la profession, tels Fernand Braudel, Georges Duby et Marc Ferro dans la production de documentaires télévisés »[3]. Les pratiques publiques des historiens ne sont donc pas nouvelles, mais elles relèvent forcément de conceptions, de formats médiatiques et d’accès publics très différents. Publier un essai d’histoire à la fin du XVIIIe siècle qui ne pouvait être lu que par un public éclairé et développer une chaîne d’histoire sur YouTube reposent sur des définitions très différentes à la fois de l’histoire et du public.

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Fig. 2 : Carte des programmes, cours et formations d’histoire publique, credit IFPH.[4]
Utilisée semble-t-il la première fois par l’historien américain Robert (Bob) Kelley de l’Université de Californie de Santa Barbara (États-Unis), l’expression histoire publique (Public History) est, elle, beaucoup plus récente et date des années 1970. L’histoire publique est, aujourd’hui, bien implantée en Amérique du Nord avec un conseil national, des conférences, des financements, des projets et des formations spécifiques[5]. Outre en Amérique du Nord, l’histoire publique s’est également développée dans les pays anglophones tels que le Royaume-Uni, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande[6]. Comme le montre la carte (Fig. 2) de la Fédération Internationale d’Histoire Publique – créée en 2011 – de nombreux programmes, projets, et cursus d’histoire publique existent aujourd’hui dans différentes parties du monde (même si l’Europe apparaît de plus en plus comme un nouveau centre). Des associations et réseaux nationaux existent en Italie, en Espagne, en Australie et Nouvelle-Zélande, au Japon et au Brésil. De nombreux manuels (Fig. 3) et recueils sont disponibles en anglais mais aussi en allemand, italien, portugais, polonais ou japonais. Ces publications contribuent à mieux définir le champ de l’histoire publique.

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Fig. 3 : Thomas Cauvin, Manuel d’histoire publique, Public History. A Textbook of Practice, 2e edition, New York/London, Routledge, 2022[7]
Une histoire accessible au grand public

Définir l’histoire publique se révèle une tâche d’autant plus complexe qu’à travers le monde, et souvent dans un même pays, différentes approches coexistent. Plutôt qu’une définition stricte, il est sans doute souhaitable de mieux comprendre ce que signifie l’ajout du terme « publique ». Les différentes définitions s’accordent ainsi sur le fait qu’il s’agit d’un processus de production d’histoire. Le National Council on Public History (NCPH) aux États-Unis tout comme l’Association Italienne d’Histoire Publique ne présentent pas l’histoire publique comme une discipline à part entière, mais comme un champ de l’histoire.

La spécificité réside dans la volonté de développer les dimensions publiques de l’histoire. Il s’agissait tout d’abord de faire sortir l’histoire des cadres strictes des universités. Les premiers historiens à utiliser l’expression Public History dans les années 1970 aux États-Unis, à l’image de Bob Kelley, la définissait comme étant la participation des historiens et de la méthode historique hors de la salle de cours, et plus largement hors du monde académique[8]. Ces historiens opposaient l’histoire publique à une histoire académique plus traditionnelle et plus cloisonnée. Wesley Johnson, un des membres fondateurs de l’histoire publique aux États-Unis, la percevait comme étant une réponse à l’isolement de l’historien académique qui se retranchait dans sa tour d’ivoire.[9]

L’histoire publique est ainsi pratiquée dans de nombreux espaces et institutions publics tels que les archives, les musées (comme par exemple le lancement de notre exposition sur l’histoire de la ville de Esch-sur-Alzette en 25 objets de famille) les sites patrimoniaux, les espaces urbains, mais aussi sur et dans de nombreux médias (télévision, radio, magazines et revues, internet)[10]. C’est cette vision de l’histoire hors des universités que reprend Paul Bertrand à l’Université Catholique de Louvain lorsqu’il présente Patrick Boucheron comme un « historien public » jouant « un grand rôle quant à l’ancrage des historiens dans la place publique »[11].

Bien que l’image de « tour d’ivoire » soit (maintenant) contestable – beaucoup d’historiens universitaires organisent ou participent à des événements et projets hors de la salle de classe et hors du cadre académique – elle est liée à la volonté de rendre l’histoire plus accessible au grand public. Le Manifeste d’Histoire Publique publié par l’Association Italienne d’Histoire Publique en 2016 expliquait ainsi que l’histoire publique est un champ des sciences historiques pour lequel les historiens développent des projets et activités en lien avec la recherche et la communication hors des cercles académiques, dans le secteur public ou privé, avec et pour des publics variés[12]. Cette communication de l’histoire hors des cadres académique est notamment devenue un enjeu de société avec le développement du Web et des outils informatiques.

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Fig. 4 : Équipement de production d’un podcast. Credit Joe Casabona

Afin de toucher des publics plus larges, les tenants de l’histoire publique se tournent aujourd’hui vers une multitude de (nouveaux) outils et médias. Cette communication de l’histoire au grand public peut prendre de nombreux formats tels que, par exemple, les visites guidées, les festivals, les bandes dessinées, les Apps, Twitter et autres réseaux sociaux[13]. Le format du podcast apparaît comme un des plus populaires. L’historien André Loez produit ainsi Paroles d’Histoire dont l’une des raisons d’être est de « Faire entendre l’histoire, hors de la tour d’ivoire »[14]. Maîtriser certains outils et méthodologies de communication permet de rendre l’histoire davantage publique et c’est à cela que les formations existant en France s’emploient : donner aux historiens les outils pour produire une divulgation précise, exigeante et accessible.

Une histoire participative

Développer la dimension publique de l’histoire ne se résume pas à l’accessibilité et la communication. L’histoire publique peut se faire pour mais souvent aussi, avec de multiples partenaires et membres du public. Certes, l’historien de formation possède la méthodologie critique nécessaire pour trouver, étudier et interpréter les sources du passé, mais d’autres acteurs peuvent, par leurs connaissances et leurs compétences, contribuer aux collectes, aux interprétations, et parfois même aux productions. Inspiré par une vision marxiste de l’histoire, l’historien britannique Raphael Samuel développait déjà les Ateliers d’Histoire (History Workshop) dans les années 1970. Ces ateliers avaient pour but de co-produire l’histoire avec des représentants de la classe ouvrière[15]. L’enjeu de l’histoire participative – qui implique des non-historiens dans la production d’histoire – a été de repenser le rôle et l’autorité de l’historien.

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Fig. 5: Michael Frisch, A Shared Authority. Essays on the Craft and Meaning of Oral and Public History, Albany, State University of New York Press, 1990.[16]
Publié en 1990, le livre (Fig. 5) de l’historien américain Michael Frisch symbolise cette redéfinition de l’autorité et de l’expertise. Dans ce livre intitulé A Shared Authority: Essays on the Craft and Meaning of Oral and Public History, Frisch explique pourquoi l’autorité de l’historien est, en histoire orale, partagée par définition avec le narrateur/la narratrice. Ce concept d’autorité partagée a ainsi nourri bon nombre de réflexions sur le rôle et la place des historiens dans l’histoire publique. Si l’approche participative n’est pas nouvelle, les opportunités se sont multipliées dans les trois dernières décennies avec l’essor du Web. La dimension participative du Web 2.0 (ou Web participatif) – dans lequel l’utilisateur peut participer à la production et l’échange d’information – a largement contribué au développement de la co-création dans ce que certains appellent déjà la Digital Public History[17].

Les nouveaux outils de communication ne sont pas simplement utilisés par les historiens pour rendre leurs travaux plus accessibles ; ils le sont aussi par une multitude de participants qui contribuent à la multiplication des interprétations publiques du passé. Comme l’évoque Mazeau : « ce n’est pas l’élargissement de l’audience de l’histoire qui est le phénomène le plus remarquable. C’est plutôt l’augmentation de ceux qui en font. L’histoire n’a jamais appartenu aux ‘historiens’. Mais depuis un demi-siècle, c’est encore plus vrai. […]. La pratique de l’histoire s’est plus démocratisée que jamais »[18]. Cette démocratisation offre à la fois de nombreuses opportunités d’histoire participative mais représente également un défi de taille pour les historiens dont les travaux et l’écho se trouvent de plus en plus noyés voire contestés sur le Web. L’histoire publique participative appelle ainsi, comme l’évoque Jason Steinhauser dans son livre History Disrupted, à un débat plus général sur la construction de l’autorité dans l’espace public[19].

Les applications de la recherche en histoire

Dans son article de 1984 sur « L’histoire appliquée ou les historiens thaumaturges », l’historien Henry Rousso évoquait et questionnait déjà le modèle nord-américain de l’histoire publique qui se concentrait sur les applications de la méthode historique hors des universités[20]. Rousso tissait des liens avec les pratiques publiques existant en France tout en restant sceptique sur l’avenir du modèle nord-américain en Europe. Bien qu’elles ne résument pas à elles seules l’histoire publique, les applications de la méthode historique hors de l’université sont toujours revendiquées, particulièrement mais pas seulement, dans les pays anglo-saxons. Aujourd’hui le site du National Council on Public History affirme : « L’histoire publique décrit les différentes façons pour lesquelles l’histoire est mise à contribution dans le monde. Dans ce sens, il s’agit de l’histoire appliquée aux problèmes du monde réel »[21].

Parfois appelées applied history en anglais, l’ensemble de ces pratiques parfois anciennes ne se résume pas aux utilisations politiques et commerciales[22]. Si les utilisations politiques de l’histoire sont nombreuses et souvent controversées, les applications de l’histoire sont plus larges et peuvent être conçues comme étant des réponses à des questions contemporaines et à des demandes sociales, politiques, voire économiques. Un cas répandu est celui du consultant/conseiller historique travaillant à la création, l’organisation, et la recherche des archives d’une institution. Si l’entreprise allemande Krupp recrute déjà un historien pour s’occuper de ses archives dès 1905, l’activité s’est développée depuis les années 1970. En France, l’historien Félix Torres a ainsi créé « Public Histoire » en 1983 dont le slogan « L’histoire et la mémoire d’entreprise » reflète ses collaborations avec des entreprises privées, telles Saint Gobain ou Sodiaal[23]. En 1985, Torres organisait avec Maurice Hamon un colloque sur l’histoire appliquée à l’entreprise, tandis que les grandes entreprises françaises ouvraient plus largement leurs archives à des historiens. Plus courantes en Amériques du Nord, au Royaume-Uni, en Hollande et en Allemagne, les applications de l’histoire peuvent également prendre la forme de politiques publiques – des historiens travaillant pour différents ministères du gouvernement – ou de participation à des projets de préservation du patrimoine[24]. Le rôle de l’historien conseiller/consultant est alors d’apporter son expertise et sa méthodologie à un employeur, privé ou public, et n’est pas nécessairement lié à un projet éducatif.

Les défis de l’histoire publique

Développer les dimensions publiques de l’histoire se heurte à de nombreux défis structurels, méthodologiques, et parfois éthiques[25]. Ignorée jusqu’à présent, la traduction de l’expression anglaise Public History peut poser problème. Le mot « public » a, en français et dans certaines autres langues, une connotation administrative, voire étatique, que n’a pas nécessairement l’anglais américain. Si, les premiers Masters universitaires (l’Université Paris-Est Créteil, Université de Nantes, l’Institut National Universitaire Champollion d’Albi) utilisent, en France, le terme histoire publique, d’autres pays ont fait des choix différents.

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Fig. 6 : Manifesto de l’histoire publique italienne. Crédit Serge Noiret

Certaines associations, notamment en Italie, préfèrent ainsi ne pas traduire et utiliser l’expression anglaise (Fig. 6). Ce choix fut « motivé par l’intention explicite de faire référence à un vaste mouvement international et à une discipline qui tient ses origines dans les années 1970 dans le monde anglo-saxon, et de souligner la nouveauté de l’offre professionnelle dans notre pays [Italie], sans l’ambiguïté qu’une traduction à la lettre aurait pu créer avec l’expression ‘storia pubblica’, proche du concept, souvent instrumentalisé, d’‘usage public de l’histoire.’ »[26] D’autres associations préfèrent traduire l’expression. Ainsi, le Réseau Brésilien utilise le terme História Pública[27].

Outre sa traduction, l’histoire publique soulève de nombreuses questions quant à ses usages. La création du Comité de Vigilance face aux Usages Publics de l’Histoire en 2006 ou les discussions en Italie sur les usages publics de l’histoire rappellent, s’il en était besoin, que les interprétations du passé restent un enjeu idéologique majeur des sociétés contemporaines[28]. Il est toutefois important de noter que la tradition participative de l’histoire publique ne mène pas à un relativisme historique – toute interprétation du passé n’est pas équivalente.

L’historien américain Jim Gardner insistait ainsi sur la différence entre opinion et construction du savoir, l’histoire publique se rangeant clairement dans la seconde catégorie[29]. Partager l’autorité ne signifie pas abandonner l’exigence et la méthodologie critique. La vigilance reste toutefois de mise, comme le rappelait l’historienne Mary Rizzo dans un article sur les risques de l’autorité partagée quand celle-ci mène les historiens à s’éclipser (volontairement) derrière le discours des témoins et des participants[30]. Un des enjeux majeurs de l’histoire publique reste de pouvoir proposer des cadres participatifs de construction et de communication de l’histoire dans lesquels les différentes expertises – historiens, archivistes, conservateurs, informaticiens, collectionneurs, témoins… etc – peuvent s’associer et se combiner pour produire une histoire plus riche et nuancée. Cette interdisciplinarité, couplée à une approche participative, peut alors contribuer à rendre l’histoire plus accessible, plus inclusive, et donc davantage publique.

[1] Le programme est disponible sur cette page. https://www.ifph2020.berlin

[2] Guillaume Mazeau, Histoire, Paris, Anamosa, 2020, p. 5.

[3] André Loez « Faire entendre l’histoire, hors de la tour d’ivoire », Aggiornamento hist-geo, https://aggiornamento.hypotheses.org/3938

[4] Site web de la Fédération Internationale d’Histoire Publique, https://ifph.hypotheses.org/public-history-programs-and-centers

[5] Site web du National Council on Public History, https://ncph.org

[6] Thomas Cauvin. « The Rise of Public History: An International Perspective », Historia Crítica, n°. 68 (2018): 3-26. https://doi.org/10.7440/histcrit68.2018.01

[7] Thomas Cauvin, Public History. A Textbook of Practice, https://www.routledge.com/Public-History-A-Textbook-of-Practice/Cauvin/p/book/9780367473082

[8] Robert Kelley, « Public History: Its Origins, Nature, and Prospects. » The Public Historian 1 (1978): 16, https://doi.org/10.2307/3377666

[9] Wesley G. Johnson, « Editor’s Preface », The Public Historian, 1, n. °1 (1978), p.6.

[10] Voir le site web de notre exposition au Luxembourg. https://historesch.lu/index.php/objets/

[11] FIAL « Patrick Boucheron, de l’historien public au Doctor Honoris Causa » 2021, https://uclouvain.be/fr/facultes/fial/actualites/patrick-boucheron-de-l-historien-public-au-doctor-honoris-causa.html

[12] The Italian Public History Manifesto, 2018, https://aiph.hypotheses.org/5442

[13] Voir par exemple https://www.uncomfortableoxford.co.uk ; https://dublinfestivalofhistory.ie ; https://www.editionsladecouverte.fr/Histoiredessineedelafrance ; https://minett-stories.lu

[14] André Loez « Faire entendre l’histoire, hors de la tour d’ivoire », Aggiornamento hist-geo, https://aggiornamento.hypotheses.org/3938

[15] Raphael Samuel and History Workshop Archives, https://www.bishopsgate.org.uk/collections/raphael-samuel-and-history-workshop-archives

[16] Michael Frisch, A Shared Authority. Essays on the Craft and Meaning of Oral and Public History, Buffalo, Suny Press, 1990 https://sunypress.edu/Books/A/A-Shared-Authority2

[17]  Noiret, Serge, Tebeau, Mark,Zaagsma, Gerben. Handbook of Digital Public History, Berlin, Boston, De Gruyter Oldenbourg, 2022. https://doi.org/10.1515/9783110430295

[18] Guillaume Mazeau, Histoire, Paris, Anamosa, 2020, p. 11.

[19] Jason Steinhauer History, Disrupted: How Social Media and the World Wide Web Have Changed the Past, New York/London, Palgrave Macmillan, 2021.

[20] Henry Rousso « L’histoire appliquée ou les historiens thaumaturges », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 1984/1, pp. 105-122, https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1984_num_1_1_1771

[21] Traduit de l’anglais par l’auteur. Site web du National Council on Public History, https://ncph.org/what-is-public-history/about-the-field/

[22] What is Applied History ? https://youtu.be/PracUFiHA7A ; voir la revue Journal of Applied History, https://brill.com/view/journals/joah/joah-overview.xml

[23] Torres, Félix. « Histoire publique et archives d’entreprise, un continent à explorer », Revue française d’histoire économique, vol. 11-12, n° 1-2, 2019, pp. 300-306, https://www.cairn.info/revue-francaise-d-histoire-economique-2019-1-page-300.htm

[24] De Ridder, Bram. « “And what Do You Do, Exactly ?” Comparing Contemporary Definitions and Practices of Applied History », International Public History, vol. 5, n° 1, 2022, pp. 29-41. https://doi.org/10.1515/iph-2022-2038

[25] Pour une vision plus générale des enjeux et des défis de l’histoire publique, voir Cauvin, Thomas. « New Field, Old Practices : Promises and Challenges of Public Histor »y Magazen, 2/1, 2021, https://edizionicafoscari.unive.it/en/edizioni4/riviste/magazen/2021/1/new-field-old-practices-promises-and-challenges-of/

[26] The Italian Public History Manifesto, 2018, https://aiph.hypotheses.org/5442

[27] Site web du Rede Brasileira de História Pública, http://historiapublica.com.br

[28] Nicola Gallerano, L’uso pubblico della storia, 1995,  https://www.francoangeli.it/Libro/9788820490119/L%27uso-pubblico-della-storia?id=724%20%%3E

[29] James B. Gardner, « Trust, Risk and Public History: A View from the United States », Public History Review, 17, 2010, https://epress.lib.uts.edu.au/journals/index.php/phrj/article/view/1852

[30] Mary Rizzo « Who Speaks for Baltimore: The Invisibility of Whiteness and the Ethics of Oral History Theater », The Oral History Review, Vol. 48, 2021, https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00940798.2021.1943463

Publié le 8 novembre 2022
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