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Former la main-d’œuvre industrielle en France

De la fin du XIXe siècle à nos jours, la question de l’éducation de la main-d’œuvre industrielle a soulevé des débats réguliers, portant notamment sur ses orientations, ses réussites et ses échecs ou encore sur son déclin supposé. Objet encore largement méconnu dans sa diversité sectorielle et territoriale, l’histoire du système de formation professionnelle français constitue un champ fertile pour répondre à de multiples interrogations.

Formant un vaste ensemble d’enseignements orientés vers la pratique d’un métier, la formation professionnelle initiale regroupe les dispositifs qui concourent à la transmission des savoirs et des savoir-faire. Elle devient continue lorsqu’elle se déploie tout au long de la vie professionnelle de son bénéficiaire. Semblant depuis plusieurs années placée dans une situation difficile au regard des pays voisins, l’Allemagne ou la Suisse par exemple, la formation professionnelle dans l’industrie française pose d’importantes questions aux entreprises comme aux chercheurs en SHS. Une partie des faiblesses constatées en la matière, découlerait d’un déficit de valorisation des filières professionnelles auprès d’un public ayant parfois tendance à les considérer comme des îlots de relégation. Cependant, cette impression d’une situation de crise permanente de la formation professionnelle renvoie à la difficulté qu’ont eue ses acteurs à lui trouver une place dans le cadre du travail. La formation, qu’elle soit initiale ou continue, se trouve en effet placée au cœur d’enjeux socio-économiques très divers. Loin d’être un construit social pensé et conçu a priori par ses protagonistes, sa structure s’est développée de manière saccadée en France au XXe siècle. Vous pouvez cliquer sur ce lien pour lire l’entièreté de l’article sur Mondes Sociaux
Publié le 25 juin 2019
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