À propos
ISSN : 3001-0721
Entre-Temps.net
Entre-Temps est une revue d’histoire actuelle, collective et entièrement gratuite, attachée à la chaire de Patrick Boucheron au Collège de France.
Entre-Temps est un service public de l’histoire prenant la forme d’un espace ouvert, dédié à une histoire plurielle, joyeuse, interdisciplinaire et intermédiale.
Entre-Temps est un espace d’échange, de débat, de création et de production.
Entre-Temps a pour but de mettre en avant des contenus divers (exclusifs ou récoltés sur internet). Nous cherchons à rendre visibles la diversité et l’inventivité des nouvelles formes d’écritures de l’histoire en les repérant, les valorisant et en les connectant entre elles.
L’un des enjeux d’Entre-Temps est de proposer un regard, riche et divers, sur les manières dont l’histoire se construit et se déploie. Notre revue offre d’aller voir les cuisines et les coulisses, le « comment ça se fait » de la recherche, de l’écriture et de sa diffusion. Elle s’attache moins à des « produits finis » qu’aux chemins empruntés, aux démarches suivies, aux méthodes dépliées. C’est une de ses originalités, qui en fait un service public de l’histoire : faire découvrir à tout un chacun comment se fabrique un enjeu et un objet, qu’il s’agisse de livres, de films, d’expositions ou d’œuvres d’art. La dynamique et le processus y apparaissent tout aussi essentiels que les résultats auxquels on aboutit. Entre-Temps est un en-cours de l’histoire, un parcours dans son action au présent.
Dans la façon de montrer les chantiers et la fabrique des édifices, la dimension intermédiale est cruciale. Un axe singulier d’Entre-Temps est en effet de faire naître et de restituer des dialogues entre des univers différents mais qui tous prennent l’histoire pour objet. Il peut s’agir de chercheurs, d’enseignants, d’archivistes, d’écrivains, d’artistes peintres ou plasticiens, de cinéastes et documentaristes. L’essentiel tient dans leur travail commun, leurs échanges et leurs complémentarités, parfois même, pourquoi pas, dans les tensions que peuvent faire naître les divergences de leurs approches et de leurs centres d’intérêt.
Pour nous contacter et nous rejoindre
Entre-Temps est une revue numérique collaborative et collective. Vous êtes libres de nous proposer des contenus qui vous paraissent correspondre à notre ligne éditoriale. Vous pouvez nous envoyer vos propositions à l’adresse suivante, elles seront évaluées par notre Comité éditorial :
entretemps.editorial@gmail.com
Entre-Temps est une revue numérique d’histoire actuelle attachée à la chaire du Pr. Patrick Boucheron, « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle » au Collège de France. Elle a été créée en 2018 par Adrien Genoudet et Patrick Boucheron. Ses directeurs et directrices de rédaction ont été successivement Adrien Genoudet (2018-2019), Élisabeth Schmit (2019-2021), Pauline Guillemet (2021-2023) et Aurélien Peter (depuis 2023).
Équipe
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Patrick Boucheron
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION
Aurélien Peter
RÉDACTRICES EN CHEF ADJOINTES
Louise Gentil
Margot Renard
Élisabeth Schmit
ILLUSTRATIONS
Guillaume Chauchat
COMITÉ ÉDITORIAL :
Marie-Laure Archambault-Küch
Née en Suisse, Marie–Laure Archambault-Küch est agrégée d’histoire. Après avoir enseigné en lycée et au collège, elle est doctorante en histoire contemporaine à l’université Lumière Lyon 2 et rattachée au LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes). Dirigée par Sylvia Chiffoleau (CNRS-LARHRA) et Vincent Lemire (Gustave Eiffel-ACP), a recherche porte sur les fonctions sociales et politiques du vêtement en Syrie et au Liban au prisme de l’émergence de classes bourgeoises et des processus de construction nationale. Elle s’intéresse particulièrement aux usages historiens des sources photographiques et matérielles et à la richesse que peut offrir l’approche de genre en histoire. Elle exerce les fonctions d’A.T.E.R. en histoire contemporaine à l’université PSL et à l’ENS.
Philippe Artières
Philippe Artières est directeur de recherches au CNRS à l’EHESS, au sein de l’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux). Il travaille et a publié plusieurs ouvrages sur les archives mineures et les écritures dites ordinaires. Il s’intéresse à l’écriture aussi bien qu’à l’image de la fin du XIXe à la fin du XXe siècle, mais aussi aux pratiques d’archivage de ces documents. Parallèlement à ses travaux, il expérimente régulièrement d’autres formes d’écriture de l’histoire : le récit, les expériences d’écriture, le montage d’archives, les expositions ou le documentaire radiophonique. Proche collaborateur de la revue depuis sa création, il a rejoint le comité éditorial en 2020.
Gil Bartholeyns
Gil Bartholeyns est maître de conférences à l’université de Lille où il a occupé la chaire CNRS/université de culture visuelle de 2010 à 2015. Il enseigne à la Faculté des Sciences historiques, artistiques et politiques et anime depuis 2010 le séminaire « Culture matérielle et visuelle à l’Ecole doctorale Lille Nord de France ». Il est corédacteur en chef de Techniques & Culture, responsable de rubrique à Terrain, membre des comité de rédaction de Modes Pratiques et Civilisations. Il a collaboré à L’Histoire, Critique, Le Débat, Le Magazine Littéraire et a publié notamment Image et transgression au Moyen Âge (PUF, 2008), La Performance des images (Bruxelles, 2011), Politiques visuelles (Presses du réel, 2016).
Rémy Besson
Rémy Besson a mené une thèse en histoire à l’EHESS portant sur la mise en récit du film Shoah de Claude Lanzmann. Celle-ci a été publiée (MkF Éditions) et a conduit à la réalisation d’un documentaire de Catherine Hébert : Ziva Postec, la monteuse derrière le film Shoah (2018) dont il est le conseiller historique et un protagoniste. Il a été chercheur postdoctoral au CRIalt (université de Montréal, 2012-2014), puis au LLA-CREATIS (Toulouse II, 2014-2015) et à TECHNÈS (université de Montréal, 2016-2020). Il enseigne et travaille actuellement à l’université de Montréal dans le cadre du partenariat international de recherche TECHNÈS. Ses recherches portent sur les rapports entre le cinéma et l’écriture de l’histoire à l’ère du numérique.
Gaëtan Bonnot
Enseignant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne au sein du PIREH (Pôle Informatique de Recherche et d’Enseignement en Histoire). Il a réalisé une thèse de doctorat soutenue en 2022 sous la direction de Patrick Boucheron (Collège de France) et de Ghislain Brunel (Archives nationales) intitulée Des traces aux échos d’une révolte : études sur la jacquerie de 1358.
Timothée Brunet-Lefèvre
Timothée Brunet-Lefèvre est docteur en Études politiques de l’EHESS et chercheur associé au CESPRA. Ancien boursier de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (2021-2023), ses travaux portent sur les interactions entre histoire, justice et violences de masse, notamment dans le cas du génocide des Tutsi au Rwanda. Sa thèse de doctorat se penche sur les procès de deux anciens bourgmestres rwandais devant la Cour d’assises de Paris. Il a aussi dédié ses recherches au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et a publié Le père Seromba, destructeur de l’église de Nyange. Rwanda, 1994 (Hoosh, 2021). Coordinateur du Réseau international des chercheur·e·s à l’épreuve des violences extrêmes (Riceve), il a récemment collaboré avec la Commission reconnaissance et réparation (CRR) pour les victimes d’abus sexuels dans l’Église.
Clément Fabre
Clément Fabre est historien contemporanéiste (CRHEC/SIRICE). Ses recherches se situent au croisement d’une histoire sociale des savoirs, de l’histoire du corps et des sensibilités et de l’histoire impériale. Jusqu’à présent, ses travaux ont principalement porté sur l’histoire des circulations entre la Chine et l’Occident et des savoirs occidentaux sur la Chine aux XIXe-XXe siècles. Sa thèse de doctorat (La Chine à fleur de peau. Agents d’influence anglophones et francophones en Chine et différence chinoise des corps, des années 1830 au début des années 1920), récompensée par le Prix Jean-Baptiste Duroselle d’Histoire des relations internationales et le Prix Dominique Kalifa d’Histoire du XIXe siècle, paraîtra prochainement chez CNRS Éditions. Ses nouveaux chantiers de recherche portent sur l’histoire des traversées maritimes coloniales (XIXe-XXe siècles) et sur une histoire sociale et politique de la voix au XIXe siècle. Membre du comité scientifique de la revue L’Histoire depuis 2020, il a été rédacteur du magazine Faire l’Histoire (diffusé sur Arte en 2021-2022) et commissaire scientifique d’exposition au Mémorial de Caen en 2024. Il fait partie depuis sa création du Comité de pilotage du Festival d’Histoire Populaire de l’Université Paris-Est Créteil.
Adrien Genoudet
Adrien Genoudet est écrivain, cinéaste et chercheur en histoire visuelle. Il est docteur en arts et en cinéma après avoir soutenu une thèse intitulée « L’effervescence des images : les Archives de la Planète d’Albert Kahn » en 2018. Il est Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) au Collège de France, attaché à la chaire du Pr. Patrick Boucheron de 2016 à 2019 et dirige la rédaction d’Entre-Temps de la création de la revue à 2019. Il enseigne le cinéma, l’histoire et les arts visuels à Sciences Po Paris et à l’École Européenne Supérieure de l’Image (ÉESI). Il a également enseigné à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il a publié un premier essai Dessiner l’histoire. Pour une histoire visuelle, [préface de Pascal Ory] (2015) et est l’auteur d’un premier roman, L’Étreinte (2017) et de plusieurs films présentés en centre d’arts et en festivals. En 2017, il est lauréat du premier prix de la Fondation Hugot du Collège de France.
Louise Gentil
Louise Gentil est historienne médiéviste. Elle prépare actuellement une thèse, sous la direction conjointe de Laurent Feller (LaMOP – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Paolo Grillo (Dipartimento di studi storici – Università degli Studi di Milano), qui s’intitule « Écrire la terre » et porte sur l’administration foncière de l’abbaye cistercienne de Chiaravalle (Lombardie) entre XIIe et XIVe siècles. Elle s’intéresse plus largement à l’histoire de l’économie médiévale, mais aussi à l’organisation des espaces ruraux. Après avoir enseigné de 2018 à 2022 à l’Université Paris 1 comme doctorante contractuelle puis ATER, elle est désormais pensionnaire de la fondation Dosne-Thiers. Elle est l’une des rédactrices en chef adjointes de la revue.
Pauline Guillemet
Pauline Guillemet est née en 1989. Après une double licence d’histoire et archéologie à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, obtenue en 2010, elle poursuit ses études d’histoire au Centre d’études des mondes africains (CEMAF) au sein duquel elle obtient son Master en 2012. Elle travaille alors sur le développement d’un savoir anthropologique autour des populations de la côte swahili en Afrique de l’Est à la fin du XVIIIe siècle. La préparation de l’agrégation, obtenue en 2015, la conduit vers l’histoire contemporaine. Après trois années d’enseignement dans le secondaire, elle a soutenue en 2022 une thèse à l’Université Gustave Eiffel (anciennement Paris-Est Marne-la-Vallée) sous la direction de Frédéric Moret et d’Étienne Anheim (EHESS). Ses recherches portent sur l’inscription sociale du critique d’art John Ruskin (1819-1900) au sein du courant du « Gothic Revival » dans la seconde moitié du XIXe siècle en Grande-Bretagne. De 2021 à 2023, elle a dirigé la rédaction de la revue Entre-Temps dans le cadre de son poste d’ATER au Collège de France au sein de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale » du Pr. Patrick Boucheron. Depuis septembre 2023, elle enseigne l’histoire-géographie au Lycée Paul Éluard de Saint-Denis.
Lucie Moruzzis
Lucie Moruzzis est relieure, conservatrice-restauratrice spécialisée dans les documents reliés et docteure en histoire et archéologie du livre rattachée au Centre Jean Mabillon (École nationale des chartes) et au centre Gabriel Naudé (ENSSIB). Ses travaux portent sur les stratégies et les modalités pratiques de la conservation des documents reliés à travers le temps au sein d’établissement communautaires religieux et laïcs. Elle s’est plus particulièrement intéressée à la conservation des archives de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et à celle des ouvrages provenant de la bibliothèque enchaînée du collège de Sorbonne. Elle exerce à l’atelier des Archives nationales et enseigne auprès des étudiant⸱e⸱s en conservation-restauration à l’Université Paris 1.
Aurélien Peter
Aurélien Peter est agrégé d’histoire et doctorant en histoire moderne. Il termine actuellement sa thèse sur la maîtrise de l’information dans les greffes du parlement de Paris à l’époque moderne (sous la direction de J.-M. Le Gall – Paris 1 / IHMC) et s’intéresse plus largement à l’histoire sociale des pratiques administratives et judiciaires. Il occupe depuis la rentrée 2023 le poste d’Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) lié à la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, 13e-16e siècle » de Patrick Boucheron au Collège de France. Il dirige la rédaction de la revue.
Margot Renard
Margot Renard est docteure en histoire de l’art et cherheuse associée au lboratoire InTRu de l’université de Tours et au groupe de recherche COMICS de l’université de Gand. Sa thèse soutenue en 2018, qui portait sur les livres historiques illustrés de la première moitié du XIXe siècle, a été publiée en 2023 chez Mare & Martin sous le titre Aux origines du roman national. La construction d’un mythe par les images, de Vercingétorix aux Sans-culottes (1814-1848). Elle est l’une des rédactrices en chef adjointes de la revue.
Élisabeth Schmit
Élisabeth Schmit est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est l’auteure d’une thèse sur la transformation des institutions judiciaires en France après les bouleversements de la guerre de Cent ans (Paris 1 / Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris) et s’intéresse plus largement à l’histoire des pratiques judiciaires à la fin du Moyen Âge. Ancienne directrice de rédaction de la revue, elle en est désormais l’une des rédactrices en chef adjointes.
Florie Varitille
Florie Varitille est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université Cote-d’azur. En 2022, elle a soutenu sa thèse intitulée D’une domination à l’autre. Pouvoirs, écrits et communautés urbaines (Provence orientale, fin XIIe – milieu XVe siècle), sous la codirection d’Olivier Mattéoni (Lamop, Université Paris 1) et Laurent Ripart (LLSETI, Université Savoie – Mont-Blanc).
Benjamin Vavon
Après l’obtention en 2018 d’un master recherche en histoire moderne à Sorbonne Université et après la préparation des concours de l’enseignement, Benjamin Vavon se dirige vers le jeune master 2 d’histoire publique proposé par l’Université Paris-Est Créteil. C’est dans le cadre de cette formation qu’il mène, de janvier à mai 2021, un stage d’assistant éditorial auprès d’Élisabeth Schmit, alors à la tête de la rédaction d’Entre-Temps. Il obtient son diplôme d’histoire publique en septembre de la même année. De janvier à avril 2023, il a remplacé Pauline Guillemet, actuelle directrice de la rédaction.
Clément Weiss
Clément Weiss est agrégé d’histoire et ancien élève de l’École Normale Supérieure de Lyon. Ancien doctorant contractuel à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a soutenu une thèse d’histoire moderne sur les formes d’agitation, d’insurrection et de violences contre-révolutionnaires à Paris pendant la Révolution française sous la direction de Pierre Serna (Paris 1 / IHMC). Ses travaux portent principalement sur l’histoire des bandes de jeunes réactionnaires, les violences de rue, l’autodéfense et l’armement individuel. En parallèle, il mène des recherches et des expérimentations sur les formes d’écriture qui utilisent sources et archives historiques comme matériaux littéraires ou poétiques.