Façonner

Une vie jovinienne (2) - Du marché à l'Intermarché

Madeleine Séguin vit à Joigny depuis 40 ans. Elle s’y est installée alors que ses fils quittaient l’Auvergne natale pour rejoindre Paris. Elle a emménagé dans le quartier Saint-André et continue de vivre dans la maison qui accueille encore, tous les étés, ses enfants et ses petits-enfants. Entre-Temps l’a rencontrée. Elle nous parle de son quartier, de son quotidien et de cette ville de Joigny qui compte, à l'heure actuelle, parmi les communes les plus pauvres de France.

À quelques pas du quartier Saint-André – où habite Madeleine – on trouve la rue piétonne du centre-ville de Joigny, la Rue Gabriel Cortel. Elle monte des quais de l’Yonne vers la vieille ville et son château. Depuis des années, et en particulier depuis la fermeture du 28ème Groupe Géographique de la ville en 2010, cette rue, autrefois gorgée de commerces, est moribonde.

Madeleine se souvient du temps où elle y faisait ses courses. Aujourd’hui, il n’existe pratiquement plus aucun commerce de bouche dans le centre-ville. Pour faire ses achats, il faut se rendre  de l’autre côté du pont, sur l’autre rive de l’Yonne, à l’Intermarché.

 

Qui ne trompe pas longtemps l'œil
Qui ne trompe pas longtemps l’œil

 

Cache-misère arboré
Cache-misère arboré

 

Plus rien à vendre
Plus rien à vendre

 

 

De père en fils, le commerce tient bon
De père en fils, le commerce tient bon

 

Servive à l'arrêt
Service à l’arrêt

 

Le végétal reprend ses droits chez l'ancien fleuriste
Le végétal reprend ses droits chez l’ancien fleuriste

 

 

Maison à vendre dans le quartier Saint-André
Maison à vendre dans le quartier Saint-André

 

Cherche locataire dans la Rue Montant au Palais
Cherche locataire dans la Rue Montant au Palais
Publié le 14 janvier 2020
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